Sur la plage (PV Elizabeth)

Le soleil noyait la mer des Caraïbes sous un manteau de feu.Doucement,les vagues venaient lécher les traces de pas laissées par Norrington qui se se rendait au lieu de rendez-vous avec Elizabeth.Il réfléchissait à la montagne de choses qu'il avait à dire,qu'il devrait faire et celles qu'ils n'avait pas encore réussi à accomplir.Son coeur battait à tout rompre : il avait attendu ce moment depuis tellement de temps...Mais il devrait faire attention à ne pas comettre de faux pas pour ne pas gacher ce moment privilégié.Car il comptait bien épancher le fot de révélations qu'il n'avait jamais osé exposer au grand jour.
Il ota son tricorne et le posa à côté de lui,sur le rocher où il avait pris place pour attendre la demoiselle,tentant de calmer son appréhension.

-J'espère qu'elle n'aura pas rencontré d'empêchements....,ne put-il s'empêcher de marmonner.

James se retourna vivement en entendant une voix dans son dos.
Et puis il la vit.
On raconte que lorsque l'on croise une chose si belle qu'il n'existe aucun mot pour la décrire,le temps s'arrête.Et bien en cette soirée,sur cette plage déserte de Port Royal,le temps se stoppa net entre l'officier qui sentait son coeur trésailir et la jeune pirate,portant une robe immaculée digne d'un ange.
James ne put que balbutier,sous l'emprise mystique d'Elizabeth.

-N...Non,pas...Pas du tout...

Il déglutit difficilement,car il le savait,après cette discussion,plus rien ne serait comme avant.Autant gagner du temps.

-Vous...Vous êtes très en beauté ce soir,Elizabeth....

Toublé au plus profond de lui-même,Norrington baissa les yeux et,pour se donner une contenance relative,glissa son chapeau sous son bras gauche.

-Puis-je vous inviter à marcher à ma suite,mademoiselle ...?

Et,dans le plus pur style anglais de l'époque,James s'enhardit à proposer son bras à la sublime pirate qui,dans les reflets mordorés du soir,retrouvait les traits de cette après-midi où tout avait commencé.

Les commissures des lèvres de Norrington tremblèrent dans un sourire contrit lorsque la jeune femme passa son bras dans le sien.Un flot de souvenirs remonta à la surface,sa demande en mariage,puis l'accord donné contre le gré d'Elizabeth sur le pont de son navire...Ainsi que les quelques pas qu'ils avaient partagés sur le pont.Mais tout cela était fort loin.
Après quelques minutes d'une marche silencieuse,presque solennelle,James rompit le silence,visiblement préoccupé.

-Elizabeth...Je dois être franc avec vous.Je vous ai proposé cette promenade avec moi en premier lieu car j'apprécie énormément votre présence,mais également car j'ai d'importantes choses à vous dire.

Un sourire lointain rendit son regard tristement rêveur.Les mots qu'il allait prononcés étaient si familiers...

-Nos aventures communes ont mis en relief de nombreuses choses,Elizabeth.Des choix,des voies tracées,des Destins divergeants.Mais aujourd'hui,je dois vous ouvrir mon coeur...Et dire enfin ce que j'ai tu pendant si longtemps et qui pèse tant sur mon âme.

Il respirait à peine,comme si chaque inspiration lui causait moulte douleurs.Pourtant,le rythme de son coeur s'était appaisé,comme s'il sentait que le temps de la sérénité approchait.James savait la tention palpable et l'attente dans laquelle se trouvait son interlocutrice.Se doutait-elle de quelque chose ? Pressentait-elle ce qui allait se dire,ou même le craignait-elle ? Il fut un temps,l'Amiral aurait voulu pouvoir connaître le fond de sa pensée,mais désormais,il devait d'abord s'occuper de la sienne qui risquait de défaillir.
Norrington laissa son regard glisser le long de la ligne d'horizon.Non,il ne la regarderait pas.Pas maintenant qu'il avait fait tout ce chemin.
D'un voix calme,il commença,les mots s'échappant de sa gorge comme dans un rêve.

-En tout premier lieu,je voudrais vous présenter mes excuses pour ce qui c'est pasé à bord du Hollandais Volant.Je sais que cela parait étrange,voire hors de propos,mais cette nuit là...J'ai bien cru mourir,et,dans un élan désespéré,et pensant que ma vie finirait là,je vous ai causé un terrible préjudice.Je vous demande de bien vouloir m'accorder un pardon immérité...

Et pourtant,si James devait revivre cette soirée,il ne changerait rien du tout.Le goût de la lâme du Botier valait largement celle d'un baiser volé,mais plus que rêvé.

L'officier s'attendait quelque peu à cette réponse.D'ailleurs,seule cette dernière pouvait être dîte en pareilles circonstances.Il ne savait trop pourquoi cela le mettait mal à l'aise.Mais James comprenait,désormais : il était impensable aux yeux du monde,et à ceux d'Elizabeth,qu'il puisse ressentir quelque chose pour quelqun,pour une pirate,pour une femme qui en aimait un autre.La seule vérité était que ce baiser avait représenté...Le prix d'une Vie ! Mais apparemment,on voyait la chose sous un autre oeil.

-Je vous remercie,mademoiselle.J'avais vraiment besoin d'entendre ces mots de votre bouche...

Il posa sur elle durant quelques instants son regard,et on pouvait y lire toute une immensité de chagrin douloureux.

-Car se seront très certainement les derniers que vous ne m'adresserez jamais,j'en ai bien peur.

James ne pouvait plus reculer.Mais il ne voulait pas le lui dire si vite...Le soleil se couchait doucement,les premières étoiles naissaient dans le crépuscule;Norrington baissa les yeux vers ses pieds.Comme il aurait souhaité rentrer sous terre pour ne plus connaître qu'un monde souterrain et calfeutré,loin de tout....

Un frisson parcourut l'échine de l'Amiral.La présence de la jeune femme,si près de lui...Il subissait la puissance de son parfum mélangé aux embruns de l'océan.Leur marche s'était stoppée et ils se fixaient ainsi,les yeux dans les yeux.Norrington avat souvent rêvé de ce moment,et en rêverait sûrement après,en souhaitant pouvoir changer les choses,mais cela lui était impossible.
Ses prunelles acier contemplaient le fin visage qui était en face de lui,à quelques centimètres;sa lèvre inférieure tremblait légèrement.

-J'en suis plus que conscient,Elizabeth,et même plus que reconnaissant de cette attention que vous me portez,mais...

Une idée furtive traversa son esprit comme un éclair lors d'une nuit d'orage.Ce qu'il avait déjà accompli,il pouvait le refaire...?
Luttant de toutes ses forces contre lui-même,James ferma les yeux si fort que ses paupières se plissèrent.

-Mais je ne parviendrai jamais à vaincre mes sentiments pour vous,Elizabeth ! Je suis condamné à vous aimer de tout mon coeur jusqu'à la fin de mes jours,et j'ai beau me convaincre que notre amitié me tiendra la tête hors de l'eau, rien ne peut m'ôter le doute qu'un jour je comette la même erreur que cette fameuse nuit,et que vous me détestiez par la suite...!

Norrington l'avait enfin dit ! Son estomac se contracta violemment et il pâlit,mais garda les yeux fermés : il voulait garder l'image de son sourire gravé en lui,et non deux beaux yeux noisette interrogateurs.

Comme la demoiselle précédemment,Norrington remarqua son trouble.Comprenait-elle enfin ? Le sens de tout ce qu'il avait fait,laisser partir Will,la sauver de Beckett...Tout était lié.Mais il crut lire au fond de ses yeux une peur,ou peut-être une douleur,certes beaucoup moins forte que celle qu'il ressentait,ce martyre contidien.Mais il ne voulait pas qu'elle souffre à cause de lui.Il rouvrit les yeux,désolé.

-Elizabeth,je vous en prie,ne dîtes rien...Tout est ma faute.Je sais bien qu je devrais passer à autre chose,mais je ne puis.Je suis fort heureux que votre vie ressemble à celle que vous espériez avoir,cependant je ne peux m'empêcher d'espérer qu'un jour...Non,tout cela est dénué de sens.Je ne supporterais pas de vous causer du tort ou de vous causer du tracas.Sur ce point,je pense que William serait d'accord avec moi.

Certainement la seule chose sur laquelle les deux hommes tomberaient d'accord.Norrington lui aussi cherchait ses mots,tentait de nuancer ses dires pour ne pas être trop alarmant ou démonstratif.

-Tout ce qui m'importe,c'est vous.Et je sais que vous ne m'aimerez jamais.D'ailleurs,vous ne m'avez jamais aimé que par amitié ou par pitié.Je ne vous en veux pas,loin de là ! C'est que...Je m'en veux à moi-même d'être ainsi un poids sur votre existance.

Norrington ne comprenait plus.Les yeux équarquillés d'étonnement,il recherchait fébrilement cet instant fugace où le coeur de la jeune femme lui avait appartenu.Et surtout,comment il avait fait pour ne pas le voir.

-Vous m'avez aimé...balbutia-t-il,aussi saisi qu'heureux,autant perplexe qu'attristé.

C'était le plus beau mensonge qu'il n'ait jamais entendu.James se reconnaissait en confident,en ami toujours prêt à porter main forte lorsque cela était nécessaire,mais qui disparaissait dans l'ombre d'où il était venu pour laisser la scène libre à ceux qui méritaient d'y être reconnus.
L'Amiral était réellement perdu.Il avait immaginé cette discussion des centaines de fois auparavant,et jamais en envisageant la possibilité de rester en contact avec la pirate.

-Ce que vous devez savoir,mdemoiselle,c'est ce que serait mon avenir si j'acceptais votre proposition.Je serais bien évidemment heureux sur le moment de pouvoir garder des liens avec vous.Mais à chacun de vos sourires,j'immaginerais une promesse illusoire.Chaque jour,à chaque seconde,je mourrais d'envie de vous regarder tendrement,de vous glisser un mot galant,de vous prendre la main quand nous serions seuls,en dépit de tous les risques...De vous dire,à chaque fois,que je vous aime,et de souffrir par la suite de vous voir dans les bras d'un autre,au coeur d'une famille que j'espérais fonder avec vous.Il faudrait que chaque soir,je me morigène pour ne pas venir frapper à votre porte afin de vous voir,de vous parler,et d'encore vous avouer mes sentiments.Il faudrait que chaque matin que le Ciel fasse, je m'écrase le coeur pour ne pas vous enlever,ou déclamer au monde entier que ma vie et mon âme vous appartiennent.En public,je devrais prendre le masque d'une amitié neutre,alors que je ressens toute autre chose : un amour sans retour,une peine sans bornes,une douleur dont le baume n'est que votre sourire,mais qui est sans cesse tourner vers un autre.Est-ce cela que vous me demandez,Elizabeth...?

Ce n'était pas un reproche,James attendait vraiment une réponse.Il n'aurait jamais cru pouvoir dire cela,ou même avoir à le dire.Ce monde de secrets et de doux souvenirs dans lequel il se réfugiait souvent veniat d'être mis à jour,et l'officier était suspendu aux lèvres de son inaccessible dulcinée.

Elle voulait...James aussi voulait des choses.Qu'elle soit heureuse,qu'il trouve lui aussi quelqun avec qui partager son existance.Ne plus souffrir,ne plus se mentir.

-J'ai deux moi-même,Elizabeth...Et ce depuis votre choix final.L'un serait prêt à tout pour vous,à abandonner sa carrière,rompre ses serments,trahir les valeurs en quoi il a fondé sa vie.Il se plierait à tout,au moindre caprice,glanant le peu que l'on voudrait bien lui donner,ne vivant qu'à travers vous,comme un fantôme guettant votre voix dans le silence glacé de ses jours mornes qui ne lui appartiennent plus.L'autre est comme un oiseau en cage,voulant s'évader loin de cet amour irraisonné et découvrir d'autres horizons,peut-être meilleurs,peut-être pires,mais autres et enfin tenter de vivre sans jamais repenser à tout cela.Depuis toutes ces années,je vis entre eux deux,ne sachant qui écouter,quelle voie suivre.Car je sais que si j'en prends une,je ne pourrais pas revenir sur mes pas.Elizabeth,vous avez entre vos mains la clef qui peut le libérer...Ou à jamais l'emprisonner.

Il fit un pas incertain vers elle,étrangement calme.Un calme d'océan où pas un souffle de vent n'existe,où la paix se lit partout.Une paix d'agonie...

-Je vous en prie,haïssez-vous,détestez-moi de toutes vos forces...Que je puisse enfin cesser de me torturer et de menacer votre famille par ma folie...

Certains rancuniers auraient plus que souhaiter que la jeune femme souffre autant que l'Amiral,pour enfin comprendre ce qu'il avait vécu et traversé,la tête haute.Mais James,même en se forçant,ne pouvait seulement imaginer pouvoir en vouloir à celle qu'il avait aimé et qu'il aimait toujours sincèrement.La peine d'Elizabeth le renforça dans son projet.

-Voilà pourquoi il vaut mieux ne plus nous voir,Elizabeth...Je ne supporte pas de vous voir souffrir ainsi par ma faute.Certes,nos coeurs mettrons du temps à s'habituer à cette distance...Mais vous et moi irons bien mieux après.

James lui tendit la main,comme pour l'inviter à lui donner son accord.

-Me faîtes-vous confiance,Elizabeth...?

Parcequ’il pensait que c’était la meilleure solution,la seule qui pourrait lui apporter la rédemption si souvent recherchée…Mais comme Elizabeth semblait triste ! Faisait-il le bon choix ou s’enfonçait-il encore un peu plus dans la mauvaise direction ? Peut-être qu’ils n’avaient qu’à fermer les yeux à se dire que tout cela n’était qu’un mauvais rêve…

Un frisson parcourut le dos de James sous le coup de cette étreinte soudaine.Et à cet instant,il sut.Que toutes les résolutions,que tous les mots,que toutes les distances mis entre elle et lui ne serviraient à rien.Tous les deux étaient trop liés,lutter contre cela durerait une éternité et n'aboutirait certainement jamais.
Norrington la serra contre lui avec toute la tendresse dont un homme était capable,comme pour ne plus jamais la laisser partir,et toujours la garder là,contre son coeur noyé d'amour...

-Oh Elizabeth...Si vous saviez à quel point je vous aime...Ma vie,ma carrière,chacune de mes respirations vous sont dédiées.Je vous aime tant...Je vous aime...

Et l'officier répétait cela sans fin,dans un murmure contre l'oreille d'Elizabeth,comme un fou répétant qu'il ne l'est pas,comme un pécheur cherchant le pardon auprès d'un vitrail d'église.Pouvait-il encore reculer ? Des deux côtés,son coeur mourrait.Autant que cela soit auprès de sa dame.
Avant cette soirée,James pensait que sa simple existance faisait souffrir les persones de son entourage,la femme de sa vie...Mais son absence ferait bien plus de mal encore.Une vie sans regret ni remord est impossible;la seule chose importante est de savoir prendre les bonnes décisions à l'instant présent.

-Je ne peux vous quitter,Elizabeth...Même oublié ou laissé en arrière,j'ai trop besoin de vous...Et de cet amour qui me maintient debout.Jurez moi que vous ne m'abandonnrez jamais...

Si la demoiselle acceptait,elle devrait faire face à une responsabilité de taille : elle maîtriserait totalement l'Amiral,imposerait sa volonté à son sourire et à sa vie,devrait prendre garde à ne pas lui donner de faux espoirs ou à briser cet amour sans limites...

En réalité,James savait que plus rien ne serait identique lorsque l'on tire trop sur le voile du secret,il finit par se déchirer et la lumière qu'il voilait vous aveugle,et ce temps ne tarderait pas à arriver.Mais la demande de mutation pour un poste à Londres serait dès le lendemain annulée,et c'était là le principal.Que seraient les Caraïbes sans un James Norrington ? Peut-être Elizabeth et lui ne serait plus aussi aussi proches qu'auparavant,de simples bonnes onnaissances au lieu de véritables amis,mais à cet intsant,tout semblait dérisoire,le monde effacé et eux deux,seuls sur une terre inconnue.

-Je vous remercie...Elizabeth...

Et l'Amiral la trouvait si proche,si belle,et pourtat si lointaine,si intouchable...
Il osa l'audace d'approcher son fin visage du sien.
Font contre front,les yeux mis-clos,il continua,toujours aussi emprunt d'émotion :

-J'avais peur et je souffrais dans mon abime de solitude,et c'est pour cela que la lumière si belle dans ces moments durs...Une étoile si parfaite....Mais si intouchable et secrète que l'on sait très bien que jamais une si belle chose ne pourrait voir un être comme vous...

James rouvrit un peu ses yeux dont le bleu acier était tendre et sincère.

-Ce n'est peut-être pas le moment,mais...Je donnerais cher pour pouvoir vous embrasser comme il y a treize ans,Elizabeth.J'ai bien plus que tort,n'est-ce pas...?

Non,il devait rêver...Elle n'avait jamais prononcé ces mots,tout cela n'était qu'une pure invention de son esprit enfièvré,un blasphème qu'il regretterait par la suite...Mais non,non,non...Une brume languissante coula dans ses veines,James était littéralement subjugué,dominé,mystifié.Comment refuser cela ? Il en avait tant rêvé,avait tant supplié le ciel de lui accorder ce baiser qu'il avait volé et maintenant lui était offert en bonne et due forme...
Lui non plus ne pensait pas aux conséquences,à ce qui pouvait advenir par la suite,ni le beau discours qu'il avait tenu quelques minutes plus tôt sur l'éloignement nécessaire entre la pirate et lui.
Les yeux fermés,le vide entre leur deux bouches se raccourcissait de seconde en seconde,comme muées par une attraction à laquelle on ne peut résister,un aimant contre lequel on ne veut pas lutter.
Leurs lèvres se frôlèrent imperceptiblement,les mains de l'Amiral remontèrent le long du coup d'Elizabeth pour lui caresser les joues...
Tout aurait continuer ainsi...
Mais une image s'imposa soudain à l'esprit de Norrington.Ou plutôt une série d'images,certaines réelles,qu'il avait vécues,et d'autres immaginées,mais certainement vraies.Will et celle qu'il tenait dans ses bras,s'embrassant comme ils allaient le faire,le regard que lui avait lancé la belle lorsqu'il l'avait revue sur le Hai Peng,ce sauvetage qui n'avait pas absous tous ses pêchés,toutes les soirées en tête à tête que la jeune femme avait partagées avec son époux,aussi heureuse qu'à cet instant,sur cette plage.
Mais celle qui horrifia le plus l'officier,ce fut un visage d'enfant qui soudin occupa toute sa tête.Johnny.
James relâcha subitement son étreinte et recula de deux pas,les lèvres tremblantes,le coeur battant,glacé d'effroi.

-Non...Nous en patirions un jour...

Ce n'était pas qu'il n'en avait pas envie,non.Mais il savait que ce geste que son âme attendait tant risquerait de toute gâcher.Et c'était cela qu'il voulait éviter depuis le début.C'était horrible d'ainsi s'empêcher de montrer son amour,et Norrington s'en rendit compte lorsqu'une violente douleur crispa son coeur.